Date d'inscription : 14/06/2021
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Olivia Garner « It's not hell if you like the way it burns.» Carte d'identité prénom ● Olivia nom ● Garner âge ● 25 ans activité ● Fabricante et dealeuse d'armes à feu domicile ● Hells gate groupe ● Tatoués feat ● Cora Harper - MEA Derrière l'écran pseudo ● Tassade âge ● 22 ans chemin ● Topsites commentaire ● Hâte de commencer à rp ! J'aime beaucoup les prémices de l'univers Biographie “Il y a cette vitre sans teint devant moi qui me renvoie mon reflet. Elle se fendille, mon visage craquelle aussi. Quand elle cède, c’est comme un gouffre qui s’ouvre. Je suis dans le Dôme, je domine l’immensité du vide et pourtant je sais que le seul chemin est en bas, vers les nuages. Alors je tombe. Je saute ? Ou peut-être qu’on m’a poussée ? Quel que soit le nombre de fois où je fais ce rêve, je n’arrive pas à savoir.”
Olivia est née dans le Dôme. Fille unique, ses parents sont assez âgés et assez aisés quand elle vient au monde. Ils lui témoignent une affection sans borne qu’ils se reprocheront plus tard, persuadés de l’avoir trop gâtée, d’avoir pavé la voie pour ses manquements futurs. Comme si tout avait été écrit d’avance.
Olivia est une enfant vive, facile à apprécier. Même jeune, Olivia est loin d’être timide ou de s’accrocher aux jupes de ses parents. Sociable, elle se fait rapidement des amis… La difficulté est de les conserver.
Parce que voilà, Olivia est “trop” pour le Dôme. Trop bruyante, trop opiniâtre, trop affirmée. Ses parents doivent fréquemment lui rappeler de parler moins fort, de se tenir plus droite, de ne pas répondre. Olivia n’a jamais eu de raison de penser qu’elle ne pouvait pas se confier à ses géniteurs qui lui ont toujours témoigné un amour inconditionnel tandis que tout le reste de ses connaissances vont et viennent. Alors Olivia parle à ses parents de son malaise. Elle questionne des choses établies dans le Dôme, elle s’angoisse de ne pas se sentir à sa place.
On lui assure que ça passera. Que c’est une phase, ce qui n’apaise en rien la détresse d’une jeune fille en pleine construction qui ne se reconnaît pas dans ses pairs, et dont le besoin de côtoyer des gens qui la comprennent est toujours entravé par la façon dont ses parents monitorent sa vie sociale. Ils agissent par amour, par peur de la perdre, par volonté de la préserver, mais Olivia est une adolescente, à un âge rebelle et ingrat. “Ce n’est pas juste !” reviendra beaucoup dans les disputes qu’elle aura avec ses géniteurs.
La justice n’a rien à voir là-dedans, mais Olivia met du temps à le comprendre, et elle agit avec défiance. Elle se met notamment à fréquenter une autre jeune femme connue pour son attitude séditieuse qui lui vaudra d’être expulsée du Dôme l’année suivante. C’est la goûte qui fait déborder le vase pour les parents d’Olivia, qui ne veulent pas que ses mauvaises fréquentations ternissent l’image de leur fille. Ils restreignent les sorties d’Olivia, choisissent ses fréquentations avec soin, ne la laissent pas déblatérer ce qu’elle veut devant n’importe qui, lui imposent un couvre-feu.
Pour tromper la présence étouffante de ses géniteurs, Olivia se consacre à ses études. Si son assurance ne peut pas être reconnue à sa juste valeur, qu’on la prenne pour de l’ambition lui vaudra peut-être un peu plus de libertés. Elle a le sentiment d’être un loup en cage ; le pire est d’être persuadée que ses parents ne lui font pas confiance, surtout quand elle grandit et comprend les enjeux. Le risque d’être expulsé. Quel que soit le nombre de fois où Olivia assure à ses géniteurs qu’elle saisit pourquoi ils sont si inquiets mais qu’elle a compris sa leçon, maintenant, qu’ils peuvent abaisser leur vigilance, on la renvoie à des erreurs d’adolescente. Toujours, Olivia est jugée trop immature, trop imprévisible.
Les parents d’Olivia tolèrent les camarades de classe avec qui elle est restée en lien après ses 18 ans. Ils approuvent aussi son amitié avec Melody Duval alors qu’Olivia complète des études en ingénierie mécanique, elle est amenée à recevoir plusieurs fois des leçons de la part de la professeure. Le milieu académique permet à Olivia d’avoir des liens sociaux hors de la maison, là où ses parents ne peuvent pas constamment la surveiller. Eux se disent qu’ils ont bien fait de pousser Olivia dans cette direction : elle est une étudiante aux résultats tout à fait honorables puis son travail, une fois mis en application, attire les compliments de ses pairs. C’est une spécialisation versatile, utile, de quoi garantir son futur.
Les choses se tassent. On pourrait presque penser qu’Olivia est rentrée dans le rang, jusqu’à ce que Melody soit assassinée. Là, il y a quelque chose qui saute, quelle que soit la rigidité de la chaîne qui retenait Olivia jusqu’à ce moment, elle ne peut pas rester gentiment en retrait. Même pour tout l’amour qu’elle porte à ses parents. Même pour tout ce qu’elle a à perdre.
Ce n’est pas juste.
Olivia le hurle sur tous les toits : il est impossible que Melan soit coupable, qu’il ait abattu sa femme, lui qui en était si épris. On tolère au début le chahut, les relations des parents d’Olivia arrivent à l’étouffer un rien, mais comme ça ne se tasse pas en quelques semaines, Olivia attire une attention malvenue. Ses parents ont beau plaider qu’elle ne sait qu’elle ce qu’elle dit, la jeune femme agit en toute connaissance de cause, et elle et sa grande gueule en ont des choses à dire après autant d’années à se mordre la langue.
Quand Olivia est exilée, présentée à la Foule comme une violente instigatrice, elle est loin de se douter de l’enfer dans lequel elle a mis les pieds. Le Bas est mille fois pire que ce à quoi elle s’attendait, elle qui était habituée à une vie de privilèges peine à se nourrir, et doit faire face au mépris et à la méfiance des Autres. Olivia connaît la faim, ce qui la pousse dans ses retranchements. La seule chose qui empêche la famine de l’emporter, c’est son bagout : elle se grandit, assure qu’elle est plus âgée qu’elle ne l’est en réalité, dépeint monts et merveilles sur ce qu’elle sait faire alors qu’elle venait à peine d’entamer sa carrière.
La ruse fonctionne auprès de certains Autres peu scrupuleux, notamment un groupe de petites frappes dont les armes, faute d’armurier compétent, manquent parfois d’exploser dans les mains de leurs propriétaires. Olivia n’a jamais travaillé sur des armes à feu, mais ses nouveaux “clients” n’ont pas des standards très élevés alors elle arrive à leur délivrer un service convenable.
Elle a tout le temps de se faire la main dans le futur, tandis qu’elle prend ses marques dans le quartier d’Hells gate. Olivia commence à faire de la récupération de vieux modèles pour elle-même. C’est la seule façon qu’elle a de se sentir en sécurité, entourée de ses armes qu’elle prend un soin maniaque à nettoyer.
En pertes de repères totales, Olivia a tout son temps pour ruminer. Elle commence par en vouloir à ses parents. Leur seule pensée peut lui devenir littéralement douloureuse quand la puce fait des siennes. Le constat est amer : Olivia ne laissera pas ses géniteurs dicter sa vie en Bas comme ils ont dirigé celle du Haut. Malgré sa rancune tenace, elle ne veut pas exister seulement portée par le mal qu’on lui a fait. Voir Melan détruit lui suffit, elle se jure de ne pas sombrer.
Malgré l’impression qu’elle n’a jamais arrêté de chuter depuis qu’on l’a emmené loin du Dôme et que le monde continue de tourner, Olivia parvient à trouver un certain équilibre. Elle s’ouvre à des choses qu’elle a dû abandonner depuis son adolescence : la musique, l’art. Elle aime la vitesse, le bruit, une certaine forme d’excès. Elle peut hurler à pleins poumons les idées qui ont dormi si longtemps dans son crâne, sa révolte, et, quand elle le fait, loin d’éprouver la moindre souffrance à cause de la puce, ce n’est pas de la colère qu’Olivia ressent mais une sorte de libération.
Particularités physiques Qui a connu Olivia dans le Dôme peinerait à la reconnaître à présent. Plutôt grande (1m71), la jeune femme aux longs cheveux châtains clairs, aux habits peu austentatoires, bien nourrie s’est métamorphosée.
Olivia a un visage étroit, creusé encore davantage par sa spectaculaire perte de poids depuis qu’elle est descendue dans la Foule. Ses yeux bruns sont demeurés les mêmes, vifs et pétillants, mais elle a coupé ses cheveux courts et les a décoloré vers un blond sale, avec des touches de blanc.
A part cette couleur dans sa tignasse, elle répugne à porter tout ce qui est trop clair - tout ce qui lui rappelle le Dôme. Elle n’a pas toujours le choix de ses tenues, mais quand elle a la chance, elle prend des choses qui agressent la rétine : du bleu électrique, du rouge pétant. Sur sa silhouette taillée en I, ses frusques ont toujours l’air trop grandes pour elle. Elle les maintient en place avec une grosse ceinture auquelle est attachée sa trousse à outils et une arme de poing. Olivia privilégie toujours le pratique à l’esthétique.
Elle n’a pas beaucoup de modifications physiques apparentes, si ce n’est son évident tatouage au visage qu’elle ne prend pas la peine de cacher. Tenter de le dissimuler avec un bandage semblait attirer encore plus d’attention dessus. Dans sa période rebelle - dans laquelle elle est plus ou moins retombée - Olivia s’est faite tatouer au niveau du poignet de façon un peu artisanale. Le symbole est assez abstrait, et l’encre a coulé avec le temps. Olivia avait tendance à le dissimuler comme une erreur de jeunesse quand elle habitait dans le Dôme, mais elle est assez à l’aise avec à présent, comme pour le reste de son corps. Les changements ont été difficiles : ses mains qui se couvraient de cales, ses membres qui devenaient maigres comme une trique… Mais Olivia s’assume. Elle maintient une hygiène de vie aussi étendue que peuvent lui permettre ses conditions de vie.
Personnalité Assurée, Oivia a généralement confiance en elle et même quand tout ce bel aplomb la déserte, elle tâche de n’en rien laisser paraître, pour donner le change. En contrepartie, c’est une fonceuse, et quand les ennuis les collent aux basques c’est souvent parce qu’elle a parlé à tort et à travers. Spontanée, Olivia ne mâche pas ses mots. Elle a trop donné, trop caché, pour ne pas dire le fond de sa pensée. Sa descente aux enfers, c’est presque comme une renaissance pour elle. L’occasion d’enfin exprimer ce qu’elle a réprimé trop longtemps.
On peut s’étonner de l’entrain d’Olivia. Pour une tatouée, elle est sacrément avenante et a un humour décapant. Elle cherche l’aventure dans le quotidien, l’excitation dans les moments ordinaires. A force de se traîner dans Hell gates, Olivia a visiblement décidé que quitte à y être coincée pour de bon, autant que ce soit le sourire aux lèvres.
Olivia parle bien, c’est un des plus gros atouts dans sa manche. Grandiloquente, elle a tendance à enjoliver la réalité - plus qu’un chouia si nécessaire - quand elle a un auditoire. Elle a bâti sa “carrière” dans Hells gate là-dessus. La vérité, de toute façon, n’intéresserait personne. Olivia ne voit pas la jeune femme qu’elle était d’un bon oeil, une gosse de riches dirait-elle d’elle-même.
Elle a gardé quelques habitudes du Dôme, tout en s’évertuant à bannir tout ce qui lui rappelle l’endroit. Elle aime avoir un milieu de vie ordonné, autant que son environnement actuel peut le lui permettre. Elle est inflexible sur ce point - d’aucuns diraient maniaque - on ne touche pas à la disposition de son atelier. C’est son sanctuaire, et elle passe beaucoup de temps à l’astiquer. Rien n’y fait, la crasse finit toujours par revenir, mais Olivia continue d’y user ses chiffons. Qu’elle ait encore un lieu sur lequel elle a du contrôle apaise une anxiété qu’elle fait tout pour réprimer, ou qu’elle noie dans des comportements excessifs.
Il y a peut-être une fuite en avant, aussi, une désensibilisation face à l’idée du danger, de la mort en particulier. Si elle provoque un nouveau combat, que c’est son dernier… L’idée lui a traversé l’esprit, et le fait qu’elle ne ressente pas de gêne particulière à cette pensée effraie presque Olivia. Difficile de dire s’il s’agit d’auto-sabotage ou qu’elle est sincère quand elle promet qu’elle veut simplement vivre chaque jour comme si c’était le dernier.
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Date d'inscription : 10/04/2021
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Félicitations, te voilà validée ! Quelle belle plume. Je suis vraiment très heureuse de voir Olivia ici, et je sens que le lien avec Mel va être très fort ! Tout est niquel pour moi et j'ai très hâte de commencer à rp avec toi ! Bravo et bienvenue à Silver Utopia !Tu peux désormais aller recenser ton avatar, demander la création de ton logement, faire ta fiche de lien, remplir ton journal de survie si tu le souhaites, et tu peux même poster une demande de scénarios ! Tu peux également commencer la rédaction de ton journal de bord si tu le souhaites. Bon jeu, bon RP, et amuse toi c’est un ordre !
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